La baraque : Enseignement et recherche
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La baraque : Enseignement et recherche
Education : Avant de partir au Canada, J'ai donner des cours à la fac. J'avais des étudiants de première année qui sortait d'un "cours d'adaptation au niveau universitaire du premier semestre" qui devait les mettre à niveau après le bac ! Ces étudiant de mathématiques étaient formidables, j'étais capable de les tenir en haleine pendant 15 minutes sur "sinus, cosinus ou tangente?" dans un triangle rectangle. Des étudiants de maths ! En 4 ans, j'ai appris à gérer le "niveau" comme je pouvais. Juste avant de partir au Canada, j'ai voulu me renseigner pour le CAPES. Le responsable de la formation à Marseille m'a regarder, m'a demander "quand est-ce que vous avez eu votre bac?", moi "2002", lui "Ah, bah, c'est bon alors, vous avez le niveau CAPES d'aujourd'hui !", moi " "
Peu après mon arrivée au Canada, j'ai appris que plus de 30% des primo votant se dirigeaient vers le FN, probablement plus chez les moins éduqués. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase de la consternation. Il faut réformer l'école, et vite, on a déjà sacrifier une génération complète ! Je pense qu'il faut voir les points suivants comme un ensemble indissociable
1) Le niveau des enseignants doit-être revu à la hausse. Cela inclus une formation initiale avec au moins une année de pratique sous la tutelle d'un enseignant confirmé, une formation continue pour ne pas se retrouver avec des enseignants à la ramasse, et une évaluation régulière pas que pour "l'avancement" mais aussi pour orienter les enseignants vers des formations sur leurs lacunes.
2) Le boss dans une classe, c'est l'enseignant. C'est pas les mômes, c'est pas les parents. Il est nécessaire de rendre l'autorité aux enseignants, tout en évitant les dérives. Si la plupart des parents aujourd'hui élèvent leur môme comme de la merde (TV+chips+ordi sans contrôle), il faut que les enseignants compensent.
3) Il est nécessaire de viser à la hausse le niveau éducatif, et non à la baisse chaque année. Il faut des programmes complet et cohérent, un nombre d'heure d'enseignement cohérent également. Même s'il faut un retour de la discipline, il ne s'agit pas d'un retour en arrière, mais bien d'un progrès. C'est en formant une population extrêmement intelligente qu'on évitera de se faire bouffer par les autres pays, et de se faire bouffer par le populisme.
4) Interdiction pure et simple de téléphone portable pour les élèves jusqu'au lycée dans l'enceinte des établissements. Parce que lorsqu'ils s'ennuient, ils jouent avec au lieu d'étudier. Je suis pour un brouillage systématique des fréquences en dans les zones d'éducations. Et un retour de la "confiscation" pour ceux qui joueraient "offline". C'est les parents qui viendront récupérer le téléphone de l'enfant et s'expliquer avec l'enseignant.
5) Création de zones numériques dans les écoles : accès internet (filtré), logiciels de création, etc. de taille suffisamment importante pour gérer tous les mômes d'un établissement scolaire
6) création d'un cours sur la responsabilité sur internet, et sur les dérives d'internet. Il ne s'agit pas de faire la morale, mais de prévenir des dangers des dérives. Ceci inclus le fait de ne pas "pomper" les infos sur internet bêtement...
7) Introduction d'un cours "apprendre par les réseaux" pour apprendre aux jeunes à chercher l'information, et trier les infos en fonction de l'endroit ou elles sont trouvées. Chaque cours (histoire, physique, etc...) devra avoir une part d'enseignement par le réseau. Le but ici est de faire comprendre à nos mômes des le plus jeune âge qu'il faut aller chercher l'info là où elle se trouve, le meilleur moyen étant de demander à un enseignant quand on a une question. Les infos trouvées sur le net seront discutés avec l'enseignant, pourront donner lieux à des projets, etc. Fini le temps de l'apprentissage par coeur, il est temps de faire réfléchir les mômes (même si ça occasionne un surplus de travail personnel pour les enseignants)
Mise en place d'une vrais politique contre l'échec scolaire, même si ça va couter cher : Analyse des raisons de l'échec, trouver la solution pour y remédier, même si ça fait pas plaisir à l'étudiant ou a ses parents, ou à l'enseignant.
9) Mise en place d'une vrais politique de la formation continue, parce qu'on a pas fini d'apprendre avant d'être mort ! Et que comme on a une génération entière qui a été sacrifiée, bah, va falloir les remettre doucement à niveau
==> Effets escomptés : A cours terme, l'adhésion des enseignants à nos idées car on leur rendra le pouvoir sur l'école, même si ça leur fera plus de boulot. A long terme, la France se doit de retourner/rester dans le top 3 des pays où l'éducation est la plus efficace et dans le top 1 pour le pays avec le plus haut niveau d'éducation de la population
Recherche : Il est nécessaire d'avoir une vision de la recherche à court terme, à moyen terme et à long terme. Mais il faut aussi arrêter les conneries comme "le CEA et le CNRS n'ont pas le droit de déposer de brevet", parce que ça entraine des situations absurde comme des américains qui dépose le brevet imaginer par le CEA, puis qui fait payer le CEA pour utiliser la technologie...
1) Le budget alloué à la recherche doit augmenter, à l'aide de capitaux publics et privés. L'état se doit de gérer la recherche "qui ne rapporte rien sur le coup", c'est à dire la recherche fondamentale. Le privé se doit de coopérer comme il faut avec le monde universitaire pour les projets à court terme (un peu le principe des ANR aujourd'hui, mais financer par le privé). Les retombées économiques de ces recherches seront partagées équitablement entre les universités et les entreprises qui auront financé le projet. Pour le moyen terme (étude de faisabilité, développement de techniques nouveaux concepts, etc...) devra-être financer par l'état et le privé à la fois. Une sorte de "pari technologique pour dans 10 ans".
2) Les grands budgets de recherche nationaux seront choisi non pas par des lobby, mais par des scientifiques indépendants. Au revoir les milliards dans le nucléaire, bonjour les énergies alternatives et tout le reste !
3) Augmentation des bourses de thèse et de post-doc, toute catégorie confondue. Il est nécessaire d'avoir des jeunes chercheurs.
4) Re-valorisation des salaires de chercheurs pour motiver les jeunes à faire de la recherche plutôt qu'un boulot d'ingénieur (faut au moins des salaires identiques quoi...). Autorisation (contrôlée) de récupérer de l'argent sur l'utilisation des brevets, qui seront déposés par les universités et partenaire privé associé.
5) Mutualisation des gains des universités (en fonction des brevets, tout ça...) car il faut éviter des fac riches et des fac pauvres. Et augmentation de la dotation globale des universités
6) Mise en réseau des "connaissances universitaires" en favorisant le travail en réseau en Europe et dans le monde pour faire grimper le niveau français. Aide pour la mobilité intra-territoriale : si un chercheur veut aller aider un collègue pendant 2 mois, il doit être encourager et aider !
7) Accès à toute les revues scientifique pour tous les chercheurs français via le CNRS (une grosse cotisation, partagée par toutes les universités de France en fonction de leur dotation.
==> Effets escomptés : émancipation de la recherche française, suppression des barrières absurdes recherche privée, recherche publique, amélioration des budgets de toutes les universités, éviter que les grands plans de recherche soient décidé par des lobby... Adhésion d'un certain nombre de chercheur jeune et moins jeune qui veut voir le monde de la recherche évoluer.
Voilà, discussion ouverte !
Peu après mon arrivée au Canada, j'ai appris que plus de 30% des primo votant se dirigeaient vers le FN, probablement plus chez les moins éduqués. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase de la consternation. Il faut réformer l'école, et vite, on a déjà sacrifier une génération complète ! Je pense qu'il faut voir les points suivants comme un ensemble indissociable
1) Le niveau des enseignants doit-être revu à la hausse. Cela inclus une formation initiale avec au moins une année de pratique sous la tutelle d'un enseignant confirmé, une formation continue pour ne pas se retrouver avec des enseignants à la ramasse, et une évaluation régulière pas que pour "l'avancement" mais aussi pour orienter les enseignants vers des formations sur leurs lacunes.
2) Le boss dans une classe, c'est l'enseignant. C'est pas les mômes, c'est pas les parents. Il est nécessaire de rendre l'autorité aux enseignants, tout en évitant les dérives. Si la plupart des parents aujourd'hui élèvent leur môme comme de la merde (TV+chips+ordi sans contrôle), il faut que les enseignants compensent.
3) Il est nécessaire de viser à la hausse le niveau éducatif, et non à la baisse chaque année. Il faut des programmes complet et cohérent, un nombre d'heure d'enseignement cohérent également. Même s'il faut un retour de la discipline, il ne s'agit pas d'un retour en arrière, mais bien d'un progrès. C'est en formant une population extrêmement intelligente qu'on évitera de se faire bouffer par les autres pays, et de se faire bouffer par le populisme.
4) Interdiction pure et simple de téléphone portable pour les élèves jusqu'au lycée dans l'enceinte des établissements. Parce que lorsqu'ils s'ennuient, ils jouent avec au lieu d'étudier. Je suis pour un brouillage systématique des fréquences en dans les zones d'éducations. Et un retour de la "confiscation" pour ceux qui joueraient "offline". C'est les parents qui viendront récupérer le téléphone de l'enfant et s'expliquer avec l'enseignant.
5) Création de zones numériques dans les écoles : accès internet (filtré), logiciels de création, etc. de taille suffisamment importante pour gérer tous les mômes d'un établissement scolaire
6) création d'un cours sur la responsabilité sur internet, et sur les dérives d'internet. Il ne s'agit pas de faire la morale, mais de prévenir des dangers des dérives. Ceci inclus le fait de ne pas "pomper" les infos sur internet bêtement...
7) Introduction d'un cours "apprendre par les réseaux" pour apprendre aux jeunes à chercher l'information, et trier les infos en fonction de l'endroit ou elles sont trouvées. Chaque cours (histoire, physique, etc...) devra avoir une part d'enseignement par le réseau. Le but ici est de faire comprendre à nos mômes des le plus jeune âge qu'il faut aller chercher l'info là où elle se trouve, le meilleur moyen étant de demander à un enseignant quand on a une question. Les infos trouvées sur le net seront discutés avec l'enseignant, pourront donner lieux à des projets, etc. Fini le temps de l'apprentissage par coeur, il est temps de faire réfléchir les mômes (même si ça occasionne un surplus de travail personnel pour les enseignants)
Mise en place d'une vrais politique contre l'échec scolaire, même si ça va couter cher : Analyse des raisons de l'échec, trouver la solution pour y remédier, même si ça fait pas plaisir à l'étudiant ou a ses parents, ou à l'enseignant.
9) Mise en place d'une vrais politique de la formation continue, parce qu'on a pas fini d'apprendre avant d'être mort ! Et que comme on a une génération entière qui a été sacrifiée, bah, va falloir les remettre doucement à niveau
==> Effets escomptés : A cours terme, l'adhésion des enseignants à nos idées car on leur rendra le pouvoir sur l'école, même si ça leur fera plus de boulot. A long terme, la France se doit de retourner/rester dans le top 3 des pays où l'éducation est la plus efficace et dans le top 1 pour le pays avec le plus haut niveau d'éducation de la population
Recherche : Il est nécessaire d'avoir une vision de la recherche à court terme, à moyen terme et à long terme. Mais il faut aussi arrêter les conneries comme "le CEA et le CNRS n'ont pas le droit de déposer de brevet", parce que ça entraine des situations absurde comme des américains qui dépose le brevet imaginer par le CEA, puis qui fait payer le CEA pour utiliser la technologie...
1) Le budget alloué à la recherche doit augmenter, à l'aide de capitaux publics et privés. L'état se doit de gérer la recherche "qui ne rapporte rien sur le coup", c'est à dire la recherche fondamentale. Le privé se doit de coopérer comme il faut avec le monde universitaire pour les projets à court terme (un peu le principe des ANR aujourd'hui, mais financer par le privé). Les retombées économiques de ces recherches seront partagées équitablement entre les universités et les entreprises qui auront financé le projet. Pour le moyen terme (étude de faisabilité, développement de techniques nouveaux concepts, etc...) devra-être financer par l'état et le privé à la fois. Une sorte de "pari technologique pour dans 10 ans".
2) Les grands budgets de recherche nationaux seront choisi non pas par des lobby, mais par des scientifiques indépendants. Au revoir les milliards dans le nucléaire, bonjour les énergies alternatives et tout le reste !
3) Augmentation des bourses de thèse et de post-doc, toute catégorie confondue. Il est nécessaire d'avoir des jeunes chercheurs.
4) Re-valorisation des salaires de chercheurs pour motiver les jeunes à faire de la recherche plutôt qu'un boulot d'ingénieur (faut au moins des salaires identiques quoi...). Autorisation (contrôlée) de récupérer de l'argent sur l'utilisation des brevets, qui seront déposés par les universités et partenaire privé associé.
5) Mutualisation des gains des universités (en fonction des brevets, tout ça...) car il faut éviter des fac riches et des fac pauvres. Et augmentation de la dotation globale des universités
6) Mise en réseau des "connaissances universitaires" en favorisant le travail en réseau en Europe et dans le monde pour faire grimper le niveau français. Aide pour la mobilité intra-territoriale : si un chercheur veut aller aider un collègue pendant 2 mois, il doit être encourager et aider !
7) Accès à toute les revues scientifique pour tous les chercheurs français via le CNRS (une grosse cotisation, partagée par toutes les universités de France en fonction de leur dotation.
==> Effets escomptés : émancipation de la recherche française, suppression des barrières absurdes recherche privée, recherche publique, amélioration des budgets de toutes les universités, éviter que les grands plans de recherche soient décidé par des lobby... Adhésion d'un certain nombre de chercheur jeune et moins jeune qui veut voir le monde de la recherche évoluer.
Voilà, discussion ouverte !
obit- Messages : 131
Date d'inscription : 30/05/2012
Age : 41
Localisation : Québec
Re: La baraque : Enseignement et recherche
1) Le niveau de la transmission de savoir est une chose, la capacité des enseignants à enseigner une autre. Un mec capable comme Marc n'a pas eut son CAPES pour des raisons variées, mais surtout (selon moi tu m’arrête si je dis une bêtise) parce qu'il n'a pas été le meilleur "perroquet". Si l'on sélectionne les enseignants sur l'aspect " apprends par cœur et recrache", que sont ils censé transmettre aux élèves? Tu as raison, mais selon moi il faut inclure un nouveau système de formation des enseignant, plus exigeant sur les méthodes de transmissions du savoir que sur les présupposée connaissances de l'enseignant. Le niveau ne fait pas tout pour moi : )
2) Rebelote. Tenir sa classe c'est pas évident. Mais les profs sont pas formés dans cette optique. Quand on est désarmé il faut aller s'armer tout seul ou abandonner. Ce qu'ils font pour beaucoup. Le statut de l'enseignant doit changer c'est vrai. Mais des profs qui tiennes leurs classe il y en a, des profs qui tiennent tête aux parents il y en a. Il faut valoriser ça. Voire ce qui fait qu'ils ont le charisme nécessaire et aider les autres profs. (ma tante à enseigné en ZEP et elle a pas mis plus d'une vingtaine d'heure de colle, ça filait doux)...
3) Il est peut être nécessaire de déterminer de quoi ont besoin les gamins en fonction de leurs projets majoritaires et ce filières par filières. revoir le niveau à la hausse tout les ans: pour l'instant oui, mais pas non plus trop haut à l'avenir (sauf soi on utilise la méthode matrix). Peut être vaudrait il mieux s'assurer que ce qui leur est transmis le soit pour de bon. Quand je vois mon niveau en français je pleurs, j'ai pas les bases alors que je me fout plus ou moins de savoir ce qu'est une anaphore. Peut être faut il consolidé avant de revoir à la hausse.
4) Interdire peut avoir un effet. Mais quand j'entends mon père et mes oncle, mes amis un peu plus âgés ou plus jeunes: On a tous fait des conneries et contourné les interdits. Je ne pense pas que les générations futures seront plus sages Ils contourneront les limites, ou ils feront un tarot en cours de biochimie, ou des dessins. Quand tu te fais chier, tu trouve un moyen de faire autre chose. Je ne dis pas qu'il suffit de rendre les cours intéressant, c'est impossible. Mais avec un prof qui t'engage dans l’action (exercices en cours etc.) tu dois pouvoir décrocher de ton écran. Pourquoi pas?
5) Et plus largement, autonomiser la recherche d'information, demander aux gamins de se renseigner par eux même, pendant les cours et pour les cours. Leurs apprendre le goute de la recherche d'information (utopique? oui... il en faut une dose non?)
6) C'est malheureusement très axé "recherche" et ça ne conviendra pas à tous le monde mais je suis d'accord. De plus, aiguiser le sens critique des mômes pour les rendre moins faciles à manipuler. Je vote pour.
7) Du coup j'ai déjà plus ou moins réagit là dessus (ça se recoupe, j'y peux rien )
9) Tu prêches un convaincu. Mais les dernières lois vont dans ce sens et les entreprises ont compris qu'elles n'avaient pas d'autre choix que de s'y mettre. La formation continue se met très sérieusement en place, et vu que c'est rentable; les entreprises vont continuer ^^
Le but pour moi: moins de cons. C'est en éduquant que l'on donne une certaine hauteur de vue et un sens critique. Ce qui rends les gens plus alertes, plus intéressés et surtout plus indépendants.
1) Peut être négocier dans un premier temps une exclusivité pour l'entreprise qui finance la recherche (pas forcément très long, mais qui peut lui donner un avantage). La possibilité de Cofinancer les projets entre plusieurs entreprises plus modestes également.
2) Les grands budgets de recherche doivent être définis par les besoins selon moi. Nécessité de tables rondes avec chercheurs, pouvoir publique, lobby (pardon, entreprises), et comités citoyens (déterminés au hasard). Le tout s'assurer d'un minimum de neutralité, mais une neutralité absolue est impossible selon moi sur cet axe.
3) D'accord, et pas d'accord. Du sang frais bien sûre, mais ça ne fera pas tout. Tant que la politique interne des labos aura autant d'influence sur la recherche les vieux briscards mèneront la danse. Peut être virer le coté administratif du travail de chercheur et virer le quota de publication (et/ou ses répercussions sur la carrière).
4) D'accord, mais pas vraiment une priorité. Je ne vois aucun mal à ce qu'un chercheur s'associe directement à une entreprise pour la faire bénéficier de son "expertise" et en tirer des bénéfices.
5) Et donc les Facs "riches" vont gueuler qu'elles font tout le travail pour les autres, c'est ça? Plus sérieusement je pense que cette situation ne stimulerait pas vraiment la recherche en tant que tel.
6) Mouais, et pendant ce temps là les étudiants vont se faire m..... ? Non plus sérieusement, Si on allège le coté administratif du taf, alors la coopération pourrait prendre plus de place.
7) C'est pas déjà plus ou moins le cas? Les labos sont pas tous abonnés ou autre?
Globalement d'accord. Le problème des lobby, c'est qu'ils ont des moyens que l'état n'aura jamais. Les pressions sur les chercheurs ne cesseront jamais à mon sens (état, lobby ou environnement indirect). C'est peut être contre les lobby qu'il faut directement lutter.
Sinon, pour moi enseignement et recherche sont certes liés, mais méritent deux sujet à part entière. Ceci dit comme c'est vraiment très lié je laisse les gens en débattre d’abord, on voit si on sépare après.
2) Rebelote. Tenir sa classe c'est pas évident. Mais les profs sont pas formés dans cette optique. Quand on est désarmé il faut aller s'armer tout seul ou abandonner. Ce qu'ils font pour beaucoup. Le statut de l'enseignant doit changer c'est vrai. Mais des profs qui tiennes leurs classe il y en a, des profs qui tiennent tête aux parents il y en a. Il faut valoriser ça. Voire ce qui fait qu'ils ont le charisme nécessaire et aider les autres profs. (ma tante à enseigné en ZEP et elle a pas mis plus d'une vingtaine d'heure de colle, ça filait doux)...
3) Il est peut être nécessaire de déterminer de quoi ont besoin les gamins en fonction de leurs projets majoritaires et ce filières par filières. revoir le niveau à la hausse tout les ans: pour l'instant oui, mais pas non plus trop haut à l'avenir (sauf soi on utilise la méthode matrix). Peut être vaudrait il mieux s'assurer que ce qui leur est transmis le soit pour de bon. Quand je vois mon niveau en français je pleurs, j'ai pas les bases alors que je me fout plus ou moins de savoir ce qu'est une anaphore. Peut être faut il consolidé avant de revoir à la hausse.
4) Interdire peut avoir un effet. Mais quand j'entends mon père et mes oncle, mes amis un peu plus âgés ou plus jeunes: On a tous fait des conneries et contourné les interdits. Je ne pense pas que les générations futures seront plus sages Ils contourneront les limites, ou ils feront un tarot en cours de biochimie, ou des dessins. Quand tu te fais chier, tu trouve un moyen de faire autre chose. Je ne dis pas qu'il suffit de rendre les cours intéressant, c'est impossible. Mais avec un prof qui t'engage dans l’action (exercices en cours etc.) tu dois pouvoir décrocher de ton écran. Pourquoi pas?
5) Et plus largement, autonomiser la recherche d'information, demander aux gamins de se renseigner par eux même, pendant les cours et pour les cours. Leurs apprendre le goute de la recherche d'information (utopique? oui... il en faut une dose non?)
6) C'est malheureusement très axé "recherche" et ça ne conviendra pas à tous le monde mais je suis d'accord. De plus, aiguiser le sens critique des mômes pour les rendre moins faciles à manipuler. Je vote pour.
7) Du coup j'ai déjà plus ou moins réagit là dessus (ça se recoupe, j'y peux rien )
9) Tu prêches un convaincu. Mais les dernières lois vont dans ce sens et les entreprises ont compris qu'elles n'avaient pas d'autre choix que de s'y mettre. La formation continue se met très sérieusement en place, et vu que c'est rentable; les entreprises vont continuer ^^
obit a écrit:==> Effets escomptés : A cours terme, l'adhésion des enseignants à nos idées car on leur rendra le pouvoir sur l'école, même si ça leur fera plus de boulot. A long terme, la France se doit de retourner/rester dans le top 3 des pays où l'éducation est la plus efficace et dans le top 1 pour le pays avec le plus haut niveau d'éducation de la population
Le but pour moi: moins de cons. C'est en éduquant que l'on donne une certaine hauteur de vue et un sens critique. Ce qui rends les gens plus alertes, plus intéressés et surtout plus indépendants.
1) Peut être négocier dans un premier temps une exclusivité pour l'entreprise qui finance la recherche (pas forcément très long, mais qui peut lui donner un avantage). La possibilité de Cofinancer les projets entre plusieurs entreprises plus modestes également.
2) Les grands budgets de recherche doivent être définis par les besoins selon moi. Nécessité de tables rondes avec chercheurs, pouvoir publique, lobby (pardon, entreprises), et comités citoyens (déterminés au hasard). Le tout s'assurer d'un minimum de neutralité, mais une neutralité absolue est impossible selon moi sur cet axe.
3) D'accord, et pas d'accord. Du sang frais bien sûre, mais ça ne fera pas tout. Tant que la politique interne des labos aura autant d'influence sur la recherche les vieux briscards mèneront la danse. Peut être virer le coté administratif du travail de chercheur et virer le quota de publication (et/ou ses répercussions sur la carrière).
4) D'accord, mais pas vraiment une priorité. Je ne vois aucun mal à ce qu'un chercheur s'associe directement à une entreprise pour la faire bénéficier de son "expertise" et en tirer des bénéfices.
5) Et donc les Facs "riches" vont gueuler qu'elles font tout le travail pour les autres, c'est ça? Plus sérieusement je pense que cette situation ne stimulerait pas vraiment la recherche en tant que tel.
6) Mouais, et pendant ce temps là les étudiants vont se faire m..... ? Non plus sérieusement, Si on allège le coté administratif du taf, alors la coopération pourrait prendre plus de place.
7) C'est pas déjà plus ou moins le cas? Les labos sont pas tous abonnés ou autre?
obit a écrit:==> Effets escomptés : émancipation de la recherche française, suppression des barrières absurdes recherche privée, recherche publique, amélioration des budgets de toutes les universités, éviter que les grands plans de recherche soient décidé par des lobby... Adhésion d'un certain nombre de chercheur jeune et moins jeune qui veut voir le monde de la recherche évoluer.
Globalement d'accord. Le problème des lobby, c'est qu'ils ont des moyens que l'état n'aura jamais. Les pressions sur les chercheurs ne cesseront jamais à mon sens (état, lobby ou environnement indirect). C'est peut être contre les lobby qu'il faut directement lutter.
Sinon, pour moi enseignement et recherche sont certes liés, mais méritent deux sujet à part entière. Ceci dit comme c'est vraiment très lié je laisse les gens en débattre d’abord, on voit si on sépare après.
Leptig Ato- Messages : 64
Date d'inscription : 28/04/2012
Re: La baraque : Enseignement et recherche
J'ai eu l'occasion de parler avec un chercheur CNRS, détaché au MIT pour y créé 3 laboratoires en physique des matériaux (putain de gars quoi...)
Ca fait bientôt 2 ans qu'il vit à Boston, et a donc eu le temps d'étudier un peu le MIT quoi...
Sa première constatation : La qualité de ses enseignements pèse pour 20% de son salaire. S'il le néglige, il perd donc 1/5 de sa paye ! Il y a des commissions d'enquête sur la qualité des enseignements en fonction des résultats des étudiants, certes, mais aussi en fonction de leur capacité à s'en sortir après le MIT. Donc si le niveau des exams baisse pour avoir un meilleur taux de "bons élèves" la suite de la carrière des étudiants est là pour dire que le prof à merdé !
Sa deuxième constatation : Il y a une dynamique générale au niveau du MIT. Il y a des étudiants qui veulent devenir ingénieurs, d'autres avoir des masters ou des doctorats, et tout le monde bosse ensemble. Il est possible de prendre des cours d'ingé si l'on veut devenir docteur, et vice vera. Grace à ça, il y a vraiment un haut niveau d'éducation... Qui a fait du MIT Le MIT quoi...
La question du chercheur ? Pourquoi personne en France n'a les couilles de rassembler école d'ingé et université? Sachant que tout le monde ou presque est d'accord pour dire que ce serait une bonne solution à nos problèmes universitaire...
Autre chose, au MIT, les entreprises ont des labo de recherche dans le campus ! Elles financent des jeunes chercheurs talentueux, pour leur intérêt propres, c'est vrais, mais elle finance quoi !
Le chercheur Français à fini sur une anecdote. Il a demander un financement pour de la recherche sur le béton à Lafarge en France pour le compte du CNRS, Lafarge est entreprise française d'envergure internationale dans le béton donc c'est logique de faire une telle demande ! Lafarge France à donc offert 15000€ pour le projet, pour aider à obtenir des résultats plus rapidement. Ni une, ni deux, notre chercheur reprend sa casquette du MIT et demande à Lafarge aux USA strictement la même chose : un financement pour faire de la recherche su le béton. Avec la même quantité de négociation, il a obtenu 2 millions de $ par an pendant 5 ans. Soit 10 millions de dollars au total. C'est strictement la même entreprise... Et il ne s'agit pas de lobbyisme là !
On a un problème en France de confiance entre le monde industriel et le monde académique, et je pense que c'est pas mal du au fait qu'on a séparer les ingénieurs du monde académique. D'ailleurs, la France est probablement le seul pays au monde ou le fait d'avoir un doctorat n'est pas reconnu dans le monde industriel (un ingé, c'est mieux qu'un docteur ), par la population, ou même par les universités parfois
Voilà, je pense qu'on doit pouvoir révolutionner intelligemment le monde de la recherche et de l'enseignement supérieur, sans tout pomper aux USA, parce qu'ils ne font pas que des choses bien.
Pour revenir sur l'idée de mutualiser les rentrée d'argent des universités, on peut tout à fait envisager de ne mutualiser qu'une partie de l'argent, pour l'enseignement par exemple, pour assurer un niveau haut de gamme partout. Pour la recherche, les labos devraient avoir des sioux en fonctions de leurs besoin !
Ca fait bientôt 2 ans qu'il vit à Boston, et a donc eu le temps d'étudier un peu le MIT quoi...
Sa première constatation : La qualité de ses enseignements pèse pour 20% de son salaire. S'il le néglige, il perd donc 1/5 de sa paye ! Il y a des commissions d'enquête sur la qualité des enseignements en fonction des résultats des étudiants, certes, mais aussi en fonction de leur capacité à s'en sortir après le MIT. Donc si le niveau des exams baisse pour avoir un meilleur taux de "bons élèves" la suite de la carrière des étudiants est là pour dire que le prof à merdé !
Sa deuxième constatation : Il y a une dynamique générale au niveau du MIT. Il y a des étudiants qui veulent devenir ingénieurs, d'autres avoir des masters ou des doctorats, et tout le monde bosse ensemble. Il est possible de prendre des cours d'ingé si l'on veut devenir docteur, et vice vera. Grace à ça, il y a vraiment un haut niveau d'éducation... Qui a fait du MIT Le MIT quoi...
La question du chercheur ? Pourquoi personne en France n'a les couilles de rassembler école d'ingé et université? Sachant que tout le monde ou presque est d'accord pour dire que ce serait une bonne solution à nos problèmes universitaire...
Autre chose, au MIT, les entreprises ont des labo de recherche dans le campus ! Elles financent des jeunes chercheurs talentueux, pour leur intérêt propres, c'est vrais, mais elle finance quoi !
Le chercheur Français à fini sur une anecdote. Il a demander un financement pour de la recherche sur le béton à Lafarge en France pour le compte du CNRS, Lafarge est entreprise française d'envergure internationale dans le béton donc c'est logique de faire une telle demande ! Lafarge France à donc offert 15000€ pour le projet, pour aider à obtenir des résultats plus rapidement. Ni une, ni deux, notre chercheur reprend sa casquette du MIT et demande à Lafarge aux USA strictement la même chose : un financement pour faire de la recherche su le béton. Avec la même quantité de négociation, il a obtenu 2 millions de $ par an pendant 5 ans. Soit 10 millions de dollars au total. C'est strictement la même entreprise... Et il ne s'agit pas de lobbyisme là !
On a un problème en France de confiance entre le monde industriel et le monde académique, et je pense que c'est pas mal du au fait qu'on a séparer les ingénieurs du monde académique. D'ailleurs, la France est probablement le seul pays au monde ou le fait d'avoir un doctorat n'est pas reconnu dans le monde industriel (un ingé, c'est mieux qu'un docteur ), par la population, ou même par les universités parfois
Voilà, je pense qu'on doit pouvoir révolutionner intelligemment le monde de la recherche et de l'enseignement supérieur, sans tout pomper aux USA, parce qu'ils ne font pas que des choses bien.
Pour revenir sur l'idée de mutualiser les rentrée d'argent des universités, on peut tout à fait envisager de ne mutualiser qu'une partie de l'argent, pour l'enseignement par exemple, pour assurer un niveau haut de gamme partout. Pour la recherche, les labos devraient avoir des sioux en fonctions de leurs besoin !
obit- Messages : 131
Date d'inscription : 30/05/2012
Age : 41
Localisation : Québec
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